Le DPE A, B, C, D, E, F, G est divisé en sept catégories de A à G. A chacun correspond des seuils de consommation d'énergie primaire et d'émissions de gaz à effet de serre. Le DPE permet de calculer la note énergétique de votre logement qui est réalisé par une société de diagnostic immobilier.
Sommaire
- DPE : Définition du diagnostic de performance énergétique
- Diagnostic de performance énergétique classe A
- Diagnostic de performance énergétique classe B
- Diagnostic de performance énergétique classe C
- Diagnostic de performance énergétique classe D
- Diagnostic de performance énergétique classe E
- Diagnostic de performance énergétique classe F
- Diagnostic de performance énergétique classe G
- Répartition des étiquettes énergétiques des appartements et des maisons par zone climatique (%)
- L'impact des classes énergétiques sur les prix des logements dans différentes zones climatiques
DPE : Définition du diagnostic de performance énergétique
Il s'agit d'un diagnostic thermique réalisé par des professionnels et permettant d'évaluer la performance énergétique de l'habitation. Ce document est obligatoire pour la vente ou la location de toute maison ou appartement. Seules les résidences qui ont l'intention de rester moins de 4 mois par an sont exonérées de DPE.
Évaluation du DPE classe A, B, C, D, E, F, G :
- Caractéristiques du bien immobilier
- État des installations fixes de chauffage et de climatisation
- La valeur d'isolation de la maison
- Consommation énergétique potentielle du bien
Diagnostic de performance énergétique classe A
L'étiquette du DPE classe A regroupe les ménages les plus économes en énergie, c'est-à-dire les ménages qui consomment moins de 51 kWh/m2 dans l'année. Ce classement est très rare en pratique, car dans la plupart des cas, il ne concerne que les bâtiments résidentiels neufs labellisés BBC (Bâtiment Basse Consommation).
Diagnostic de performance énergétique classe B
Les biens immobiliers de classe énergétique B sont essentiellement des constructions neuves avec de très bons systèmes de chauffage et répondant aux normes de la réglementation RT 2012. Le classement de la lettre B sur l'étiquette de diagnostic de performance énergétique signifie que la maison concernée est très économe en énergie. Cette catégorie comprend les ménages qui consomment de 51 à 90 kWh/m² par an. Ainsi, la catégorie B correspond à une très faible consommation énergétique, et seules les maisons de classe A sont plus économiques (moins de 51 kWh/m² par an). Ce classement est encore rare dans la pratique.
Diagnostic de performance énergétique classe C
Les ménages classés en Classe C sur l'étiquette diagnostic de performance énergétique consomment entre 91 et 150 kWh/m² par an. En général, cette classification correspond à des bâtiments relativement économes en énergie, la plupart des maisons sont dans les catégories D, E ou F, qui sont des catégories énergivores. En pratique, la catégorie C correspond principalement aux bâtiments de chauffage central au gaz ou au fioul nouvellement construits ou récemment adoptés.
Diagnostic de performance énergétique classe D
Beaucoup de logements ont le DPE classe D sur le diagnostic de performance énergétique. Cette classe du DPE concerne les ménages qui consomment de 151 à 230 kWh/m² par an, soit la consommation énergétique moyenne par rapport aux autres catégories. Des travaux de rénovation (isolation des combles, des sols, des toitures, nouvelles verrières, etc.) ou le remplacement des chaudières permettent souvent de réduire considérablement la consommation énergétique de ces maisons.
Diagnostic de performance énergétique classe E
Les biens classés par la lettre E sur la base d'un diagnostic de performance énergétique sont fréquents. Le DPE classe E concerne les résidences qui consomment de 231 à 330 kWh/m² par an, c'est-à-dire que la consommation est relativement élevée, et seules les résidences F et G consomment plus d'énergie. En fait, cette catégorie correspond généralement à des maisons construites avant les années 1970 ou à des maisons anciennes avec chauffage électrique.
Diagnostic de performance énergétique classe F
Le classement d'un bien immobilier avec la classe F sur l'étiquette de diagnostic de performance énergétique traduit que la maison consomme beaucoup d'énergie. En effet, cette catégorie concerne des logements qui consomment de 331 à 450 kWh/m² tout au long de l'année. Une tranche particulièrement élevée, seuls les bâtiments résidentiels de classe G consomment plus d'énergie. En pratique, le classement en F est, dans la plupart des cas, lié à des bâtiments anciens des années 1950 ou 1960. Dans la plupart des cas, des travaux d'isolation et/ou de remplacement du système de chauffage peuvent améliorer les performances énergétiques de la maison. Un moyen notable, en particulier du niveau F au niveau E.
Diagnostic de performance énergétique classe G
Le DPE classe G fait référence aux ménages qui consomment le plus d'énergie. Cette catégorie comprend les bâtiments les moins performants, c'est-à-dire les bâtiments qui consomment plus de 450 kWh/m² par an. En effet, dans la plupart des cas, la lettre G fait référence à des logements (très) anciens, notamment une mauvaise isolation, etc.
En résumé, voici les consommations estimées pour chaque étiquette DPE :
- DPE classe A : consommation d'énergie de 70 kWh/m².an, émissions de GES de 6 kg CO2eq/m².an.
- DPE classe B : consommation d'énergie de 110 kWh/m².an, émissions de GES de 11 kg CO2eq/m².an.
- DPE classe C : consommation d'énergie de 180 kWh/m².an, émissions de GES de 30 kg CO2eq/m².an.
- DPE classe D : consommation d'énergie de 250 kWh/m².an, émissions de GES de 50 kg CO2eq/m².an.
- DPE classe E : consommation d'énergie de 330 kWh/m².an, émissions de GES de 70 kg CO2eq/m².an.
- DPE classe F : consommation d'énergie de 420 kWh/m².an, émissions de GES de 100 kg CO2eq/m².an.
- DPE classe G : consommation d'énergie de > 420 kWh/m².an, émissions de GES de > 100 kg CO2eq/m².an.
Vous l'aurez donc compris, les bâtiments obtenant une étiquette A sont les plus performants en termes de consommation.
Répartition des étiquettes énergétiques des appartements et des maisons par zone climatique (%)

La classe "D" est la plus courante, mais elle a un avantage au sud et au sud-ouest sur le nord et le nord-est. Quant aux étiquettes E et F, G correspondant aux logements les moins performants, ils sont majoritaires dans le nord-est (60 % en H1b et 55 % en H1a), alors que la part des étiquettes « A » à « C » augmente fortement lorsque l’on descend vers le Sud.
La classe énergétique impacte significativement le prix d'une maison en bon état
Il existe un lien mécanique fort entre les deux classes : ils sont liés par un taux de conversion qui dépend de l'énergie utilisée, donc pour l'énergie économe en gaz, la lettre « climat » est inférieure à la lettre « énergie ». L'effet de serre, comme l'électricité, et les sources d'énergie non économiques plus élevées (gaz naturel, charbon et fioul). Par conséquent, nous pouvons inclure une seule étiquette dans le modèle de calcul.
La performance énergétique des maisons est logiquement liée à certaines de leurs caractéristiques : le temps de construction, le nombre de pièces, et surtout l'état du bien. Afin de démontrer l'impact sur les prix attribué uniquement à ce facteur, l'analyse se limite aux maisons prétendument en bon état. La faible fiabilité de la variable « état du bien » de l'appartement nous incite vraiment à nous limiter à la maison.
Par conséquent, la deuxième carte ci-dessous montre l'effet de la classe « Énergie » à « toutes autres conditions égales » sur les prix des logements. Il met en évidence la différence de moins-values (catégorie « G ») ou de plus-values (catégorie « AB ») proche de 30 %. Cependant, ces résultats sont très incertains. De plus, ils ont exclu l'Île-de-France, car la fourniture de variables « bon état » a démarré récemment.
L'impact des classes énergétiques sur les prix des logements dans différentes zones climatiques

Les variables issues du diagnostic de performances énergétiques ne sont saisies que depuis peu dans les bases notariales.
L’obligation pour les notaires de transmettre la totalité des actes et de renseigner les variables vertes, qui entrera en vigueur début 2014, résoudra les problèmes liés à la taille et la représentativité des échantillons de transactions.
Par ailleurs, de nouvelles variables liées aux dépenses énergétiques sont en cours de mise en place et devraient être renseignées en 2014 : elles concernent les types de sources d'énergie principales, les équipements d'énergies renouvelables, les types de verre ainsi que les types de matériaux utilisés pour le gros œuvre du bâtiment. Présence de labels logements et bâtiments, BBC ou autres.