Anomalies de type A2 gaz, avant de louer ou vendre un bien immobilier avec une installation au gaz de plus de 15 ans, le propriétaire doit réaliser un diagnostic gaz obligatoire pour vérifier leur existence.
Ainsi, comme les anomalies de type A1 et DGI « Danger Grave et Immédiat », les anomalies de type A2 sont aussi détectées lors de l'inspection de l'installation de gaz.
Qu'est qu'une anomalie de type A2 ? Le type A2 dans le diagnostic de gaz ? Les dangers avec le type A2 ? Que faire en cas de présence de A2 ?
1. Qu'est qu'une anomalie de type A2 ?
Une anomalie de type A2 détectée est une anomalie trouvée sur un appareil à gaz qui est suffisamment grave pour inquiéter le propriétaire. En effet, les anomalies de type A2 constatées lors des diagnostics gaz peuvent constituer un danger pour les occupants du logement. Par rapport à l'obligation de visite de retour lors du contrôle technique du véhicule, la détection d'une anomalie de type A2 lors de l'état du bloc gaz oblige le propriétaire à réparer et régler le bloc gaz dans les plus brefs délais. Par conséquent, l'alimentation en gaz ne sera pas coupée immédiatement, mais le propriétaire doit prouver que les travaux ont été effectués et que l'installation de gaz est sûre.

2. Les dangers avec le type A2 ?
Les anomalies de type A2 peuvent représenter un danger grave : un risque plus élevé d'explosion ou d'empoisonnement. Elles n'empêchent pas l'utilisation normale des appareils à gaz. Dans ce cas, il sera notifié que : "L'installation présente une anomalie de type A2 et doit être réparée dans les plus brefs délais."
3. Le type A2 dans le diagnostic de gaz ?
Si le rapport indique une anomalie de type A2, le danger est sérieux et ne peut attendre la réparation. Parmi les raisons fréquemment rencontrées, on peut citer le risque de fuite de gaz dû à des robinets débranchés, des problèmes de ventilation, etc. Les enjeux deviennent plus importants ici, il faut donc agir au plus vite. N'oubliez pas que les réparations doivent toujours être effectuées par des professionnels.
L'entreprise réalisant le diagnostic gaz sensibilise les occupants du bien aux risques en les incitant à agir rapidement afin de pouvoir continuer à utiliser l'appareil.
La présence d'enveloppe pour les chaudières à pression de type B
L'une des nouveautés est l'évacuation des produits de combustion. Désormais, il n'y aura plus d'habillage autour des tuyaux de raccordement des appareils ventilés sous pression (ex : appareils de type B23p), constituant une anomalie de type A2. Ce nouveau point de contrôle est conçu pour éviter que les produits de combustion qui fuient sur la tuyauterie de raccordement (le système utilisé pour évacuer les produits de combustion de l'unité vers sa sortie externe) ne se répandent à l'intérieur des locaux.
Mode d’assemblage des raccords à sertir
Une autre nouveauté intégrée à la feuille d'autocontrôle de la qualité Visa est la vérification de la bonne utilisation des connexions à sertir. Ils sont utilisés dans les conditions précisées dans la spécification CCH 2004-02. Rappelons que le sertissage des tubes est un système d'assemblage par bagues fortement comprimées par une sertisseuse électrique portative spécifique aux raccords utilisés. Ainsi, le sertissage d'un assemblage par sertissage plutôt que par sertissage (ex : par soudure, collage...) constitue désormais une anomalie de type A2.
L’étanchéité pour l’assemblage de raccords filetés
L'étanchéité par câble ou ruban téflon est interdite lors du montage par accouplement mécanique, constituant ainsi une anomalie de type A2. La norme européenne EN 751 spécifie les exigences et les méthodes d'essai pour les matériaux d'étanchéité adaptés aux raccords filetés en contact avec les gaz. N'utiliser que des adhésifs anaérobies selon la norme EN 751-1 ou des pâtes d'étanchéité selon la norme EN 751-2 (produits d'étanchéité non durcissants) pour sceller les raccords filetés.
