Faux plafond : Découvrez tout ce qu'il faut savoir en 2022

Faux plafond

Le faux plafond est un plafond installé en dessous du plafond initial pour diverses raisons telles que pour diminuer la hauteur d’une pièce. Très fréquemment utilisé pour restaurer d’anciennes constructions, celui-ci est mis en avant pour son effet esthétique remarquable. D’autres aspects précis font de lui un élément pratique pour n’importe quel intérieur. Découvrons ensemble tout ce qu’il vous faut savoir sur ce plafond pas comme les autres.

Installation d'un faux plafond en vidéo

Pourquoi faire ?

Comme nous venons de le mentionner, le premier avantage se tourne plutôt vers l’aspect esthétique du plafond, et de tout le logement par extension. Il peut vous permettre de jouer avec les hauteurs et de créer des volumes différents en abaissant certaines parties du plafond. En fait, installer ce “revêtement” par-dessus le véritable plafond est une façon simple et efficace de camoufler des défauts ou des imperfections. Vous pourrez alors, grâce à un faux plafond, cacher des gaines techniques ou des canalisations peu esthétiques qui nuisent à l’ambiance de votre intérieur.

En parlant d’ambiance, la lumière contribue grandement à se sentir bien chez soi. C'est est un moyen simple d’installer un éclairage directement au plafond, sans avoir à percer le plafond initial. En effet, ce dernier étant en béton et donc plus dur à percer, l’usage de celui-ci peut servir à installer des câbles pour obtenir un meilleur rendu, qu’il s’agisse de luminaires suspendus ou d’éclairage encastrés. De plus, c’est une bonne occasion de revoir le style du lambris, avec du placage en bois par exemple.

Faux plafond et luminaires
Exemple d'un intérieur équipé d'un faux plafond

Jusqu’ici, tous ces avantages étaient purement esthétiques. Toutefois, il peut se montrer très utile pour améliorer le confort des habitants. Les bruits de voisinage vous gênent ? Il suffit d’un faux plafond avec une bonne épaisseur pour leur dire adieu ! En tant qu’épaisseur de plafond supplémentaire, il peut également servir d'isolation phonique qui pourra réduire de manière considérable les bruits extérieurs. Vous pourrez opter pour des isolants acoustiques tels que :

  • La laine minérale
  • La fibre de bois
  • Rouleau de liège
  • Placo phonique
  • ...

Il a également une autre utilité cruciale : celle de l’isolant thermique. De la même manière qu’un isolant phonique, la couche supplémentaire que constitue ce plafond peut tout à fait servir à contenir la chaleur. Vous éviterez ainsi les déperditions de chaleur. Vous pourrez opter pour :

  • Laine de verre
  • Polystyrène
  • Perlite
  • Laine de mouton
  • Polyuréthane
  • ...

Il vous suffira de le disposer sur une épaisseur raisonnable. Plus la couche est épaisse, moins il y a de pertes d’énergies. Vous pourrez également vous pencher sur un isolant phonique et thermique. Il augmentera votre confort thermique et minimisera les nuisances sonores. Parmi ces isolants, nous mentionnerons par exemple la laine de roche.

En sachant qu’une mauvaise isolation peut, à elle seule, être responsable de 30% des pertes énergétiques d’un foyer, avoir un faux plafond peut être la solution pour répondre à vos exigences thermiques !

Si vous souhaitez savoir si votre maison est bien isolé, vous pouvez faire appel à un diagnostiqueur pour évaluer votre performance énergétique (DPE). Ce dernier vous délivrera un rapport qui répertoriera les éléments à rénover ou à changer pour améliorer votre consommation énergétique.

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Quels sont les différents types ?

Il existe trois grands types distincts ainsi que leurs variantes que voici :

  • Tendu : fabriqué à partir de PVC ou de vinyle, c'est une toile tendue. Il est caractérisé par une pose plus difficile, étant donné que cette dernière doit être réalisée à chaud, à l’aide d’un canon à chaudeau qui porte la température de la pièce aux alentours de 40-50 °C. Par souci pratique, il est possible d’utiliser du polyester pour son faux plafond, qui peut être posé à température ambiante. Malgré la difficulté de la pose, ce type présente une résistance remarquable. Il est donc le plus durable des deux types, et présente également une grande variété de finitions possibles.
  • Suspendu : tenu par des suspentes en métal ainsi que des rails appelés “fourrures”, ce faux plafond est plus fragile que le tendu, mais est plus facile à installer, pratique et économique. Il s’agit d’une très bonne option pour mettre en place une isolation efficace. L’armature en métal peut également présenter des finitions selon vos goûts.
  • Autoportant : Moins connu, ce type est monté de murs à murs, et sans suspentes. Il suffit alors de fixer les fourrures sur deux murs en vis-à-vis, puis de fixer les plaques. Cette option est souvent utilisée en cas de rénovation.
  • Suspendu à moulures : c’est une variante du faux plafond suspendu, qui, lui, présente des moulures. Ces moulures sont ajoutées dans un but esthétique.
  • Rétractable : Il s’agit de plaques de polystyrène extrudé qui peuvent être repliées pour laisser passer les rampes de néons ou les conduites d’air chaud.
  • Vissé : il est composé de plaques en plomb ou en bois que vous pouvez poncer et vitrifier.
  • Bois : d’un look plus traditionnel, il est très utilisé pour les salles de bain.

Vous avez maintenant toutes les données nécessaires pour savoir comment le créer vous-même. Vous pouvez choisir la solution qui vous convient le mieux en fonction de vos besoins et de votre budget. En plus d’être un élément décoratif, il isolera votre pièce et vous permettra de gagner de la place.

Quel matériel ?

Dans le cas d’un plafond suspendu, le matériel essentiel à avoir comprend les plaques de revêtement, les suspentes et les fourrures. Les plaques sont généralement faites de plâtre, mais il est possible de poser des revêtements de métal ou de bois. Pour les suspentes, leur rôle étant de soutenir le faux plafond, elles sont généralement généralement en acier ou en bois. Enfin, les fourrures sont composées d’acier, de bois ou de plastique. Elles permettent de « cacher » les suspentes et les fils électriques.

Pour les plafonds tendu, vous aurez besoin de différents matériaux. Pour le cadre, il existe des cadres alu ou en bois. Il est conseillé de choisir des cadres alu pour des raisons de poids et de sécurité.

Concernant ceux autoportants , vous aurez besoin de rails, de profilés, de plaques et d’éléments décoratifs. Pour les rails, il existe des rails alu, soudés ou en acier. Pour les profilés, il existe des profilés plat et à droite. Enfin, pour les plaques, en plus de choisir la taille de votre plafond, vous aurez le choix entre la forme plate ou en coffre.

Quelle épaisseur envisager ?

Lors de l’installation d’un faux plafond, l’épaisseur de ce dernier est primordiale. Cette dernière varie selon vos besoins, qu'il soit purement esthétique ou trouve un usage isolant. De ce fait, on considère que l’épaisseur optimale est comprise entre une taille de 6 centimètres et de 30 centimètres.

Quels sont les critères à prendre en compte lors de la mise en place ?

Avant la pose, il est nécessaire de prendre en compte plusieurs critères comme :

  • L'isolation acoustique : permet de minimiser les bruits extérieurs.
  • L'isolation thermique : isolant permet ,de limiter l'entrée des températures extérieures.
  • L'esthétisme : esthétique, permet d'optimiser la décoration d'intérieur.
  • La facilité de pose : lors de la pose, il est important de choisir un modèle facile à poser. Cela évite les grosses pertes de temps.
  • La résistance aux intempéries : résistant permet, de préserver votre aménagement d'intérieur.

Comment poser un faux plafond ?

La pose d’un plafond suspendu nécessite plusieurs étapes, qu’il est possible de réaliser soi-même. Dans le cas d’une ossature en bois, vous devrez choisir la longueur adaptée pour vos suspentes, entre 90, 180 et 240 mm. Pour déterminer la longueur adéquate, il vous faudra prendre les mesures de la surface à couvrir. Les suspentes doivent être fixées tous les 1,20 mètres. Quant à la distance entre deux fourrures, celle-ci doit être comprise entre 40 et 60 cm.

Après avoir pris les mesures, il est recommandé de tracer des repères pour monter correctement le faux plafond. Une fois que tout est prêt, il faut réaliser :

  • La fixation des suspentes
  • La fixations des cornières - comprenez l’élément de soutien des rails
  • La fixation des fourrures
  • La pose des plaques de plâtre

Attention avant d'effectuer des travaux dans votre plafond. Vérifiez avant toute chose la présence au non d'amiante dans votre maison. Pour cela vous pouvez demander un diagnostic d'amiante chez votre diagnostiqueur.

Combien coûte l'installation ?

La mise en place peut coûter entre 20 et 50 euros par mètre carré. Le tarif peut varier en fonction de la surface à couvrir et des matériaux choisis.

💡 Bon à savoir

L'installation d'un faux plafond n'est pas une opération très compliquée. Cependant, si vous ne disposez pas du matériel adéquat, vous devrez faire appel à un professionnel.

Quelle est la période idéale pour le poser ?

Il vaut mieux commencer la pose à l'extérieur de la période de chauffage. Cela vous permettra de profiter pleinement de votre aménagement d'intérieur tout l’hiver.

Quelle est sa durée de vie ?

Il peut durer plusieurs années. En moyenne 10 à 15 ans pour être précis. Cependant, le temps peut altérer son aspect et l'apparence.

Dois-je faire appel à un professionnel ?

Il n'est pas obligatoire de faire appel à un professionnel pour vos travaux. Cependant, cela est préférable. C'est un travail qui demande plusieurs heures de travail et de minutie. Par ailleurs, l'installation de ce dernier peut s'avérer dangereuse pour celui qui s'y prends mal.

Existe-t-il des aides pour m'aider financièrement ?

Des aides existent concernant la rénovation pour améliorer vos performances énergétiques.

  • Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE)
  • L’éco-prêt à taux zéro (Eco-PTZ)
  • Vous pourrez également bénéficier de l'aide de l'ANAH.

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