Air vicié : l'air que nous respirons est essentiel à notre survie, mais saviez-vous que la qualité de l'air dans votre maison peut être tout aussi importante que l'air extérieur ? En effet, de nombreuses maisons ont un air vicié, c'est-à-dire de l'air pollué qui peut affecter la santé de ses occupants. Dans cet article, nous allons explorer les causes de sa présence dans les maisons, les dangers potentiels pour la santé et les mesures que vous pouvez prendre pour améliorer la qualité de l'air dans votre maison.
Air vicié : qu'est-ce que c'est ? [Définition] 🧐
L'air vicié désigne un air pollué qui demeure confiné dans une pièce. Ce dernier est considéré comme tel lorsqu'il renferme 4 à 5 % de dioxyde de carbone de plus que l'air pur présent dans l'espace. Étant donné qu'il a déjà été inhalé, il doit être renouvelé pour empêcher les occupants de respirer une concentration anormale de CO2. En effet, une mauvaise qualité de l'air intérieur peut avoir des conséquences néfastes sur la santé des individus, notamment en causant des troubles respiratoires ou des maux de tête.
Comment reconnaître l'air vicié ? 3 caractéristiques principales 🤔
L'hygrométrie : un phénomène clé à surveiller pour une bonne qualité de l'air intérieur
L'hygrométrie est le taux d'humidité présent dans l'air ambiant, et constitue l'un des premiers indices de la pollution de l'air intérieur. Une humidité excessive peut favoriser la croissance de moisissures dans les coins de la pièce ou sur les revêtements muraux, et indique une mauvaise ventilation de l'espace. Même après une aération récente, une humidité persistante peut rester, ce qui peut nuire à la qualité de l'air intérieur.
En effet, une atmosphère trop humide favorise la prolifération des acariens, des moisissures et des bactéries, ce qui peut entraîner des problèmes de santé tels que :
- des allergies,
- de l'asthme,
- ou des infections respiratoires.
Il est donc important de surveiller régulièrement le taux d'humidité et d'assurer une bonne circulation de l'air pour maintenir une qualité d'air intérieur optimale.
L'inconfort respiratoire : une conséquence de l'air intérieur pollué
- Outre la concentration excessive de CO2, une autre caractéristique du phénomène d'air vicié est la sensation d'étouffement ressentie par les occupants de la pièce. En effet, une respiration altérée due à la présence élevée de CO2 peut entraîner une gêne respiratoire. Notamment en cas d'humidité excessive dans la pièce, ou au contraire en cas de sécheresse de l'air ambiant.
- Dans ce dernier cas, l'air sec peut assécher les voies respiratoires et entraîner des irritations ou des inflammations. Il est donc important de maintenir un taux d'humidité adéquat dans la pièce pour garantir une bonne qualité de l'air intérieur et préserver la santé des occupants. L'idéal est d'avoir un taux d'humidité compris entre 40 et 65 %.
Les polluants dans l'air intérieur : un risque pour la santé des occupants
Que ce soit d'origine naturelle ou artificielle, la présence de polluants dans l'air intérieur peut constituer un risque pour la santé des occupants. En effet, ces polluants contribuent de manière significative à la pollution de l'air intérieur, tels que :
- le radon émanant du sol,
- les composés organiques volatils (COV),
- les formaldéhydes,
- ou encore le benzène, issus de l'utilisation de certains produits de construction et d'installation (colles, enduits, etc.).
Pour évaluer la qualité de l'air intérieur et identifier la présence de ces polluants, il est recommandé de faire appel à des professionnels de la qualité de l'air. Ces derniers peuvent réaliser des mesures et des analyses pour déterminer les sources de pollution et proposer des solutions pour améliorer la qualité de l'air dans la pièce.
Comment éviter l'air vicié ? 3 conseils ! ⭐️
Avant d'engager des travaux de rénovation importants, il est essentiel de pouvoir identifier les signes d'une mauvaise qualité de l'air intérieur dans votre logement (air vicié). Et de disposer des connaissances nécessaires pour choisir les solutions les plus adaptées pour y remédier.
1. Aérer la pièce et surveiller la pollution intérieure
Pour prévenir la pollution de l'air intérieur de votre logement, il est conseillé de prêter attention aux produits d'entretien et aux matériaux utilisés lors des travaux de rénovation ou de construction. En effet, le radon peut être présent dans le sol de certaines régions, tandis que d'autres polluants tels que les composés organiques volatils (COV) et les formaldéhydes peuvent être émis par les produits d'isolation, les revêtements de sol et les meubles.
Afin de limiter l'exposition à ces polluants, l'étiquette QAI (Qualité de l'Air Intérieur) propose une classification de quatre classes d'éléments. Ce classement est en fonction de leur potentiel de nuisance pour la qualité de l'air intérieur et leur capacité à émettre des gaz ou des particules. Il est donc recommandé de privilégier des produits et des matériaux respectueux de l'environnement et de la santé, et de faire appel à des professionnels qualifiés pour réaliser les travaux dans votre logement.
2. Installer une VMC (ventilation mécanique contrôlée)
Le système de ventilation mécanique contrôlée (VMC) est une solution efficace pour renouveler l'air intérieur de votre logement. Ce système permet l'extraction de l'air vicié et son remplacement par de l'air frais grâce à un système de puits d'extraction et de grilles d'aération.
Depuis 1982, l'installation d'une VMC est obligatoire dans les logements neufs. Il existe différents types de VMC, tels que les VMC double flux ou hygroréglables, qui permettent de gérer l'humidité de l'air intérieur. Grâce à une circulation constante de l'air, la VMC permet d'éviter que l'air intérieur ne devienne vicié et nocif pour la santé.
En moyenne, une VMC renouvelle 45 m³ d'air par heure et par occupant, assurant ainsi une bonne qualité de l'air intérieur.
3. Contrôler l'hygrométrie dans la pièce (taux d'humidité)
La maîtrise de l'hygrométrie est un élément clé pour prévenir la pollution de l'air intérieur. Lorsque les sources d'humidité telles que les fuites ou les infiltrations d'eau ont été éliminées, il peut être judicieux de déshumidifier l'air afin de le rendre plus respirable. Les systèmes de climatisation peuvent également être utiles pour contrôler le taux d'humidité dans la pièce et maintenir un niveau de confort optimal.
En effet, un air trop humide peut favoriser la prolifération de moisissures et autres micro-organismes, tandis qu'un air trop sec peut assécher les voies respiratoires et provoquer des irritations. 😣
Lisa travaille dans un bureau mal ventilé et qu'elle souhaite éviter l'air vicié pour rester en bonne santé. Voici quelques actions qu'elle peut prendre : 1. Ouvrir la fenêtre : si possible, Lisa peut ouvrir la fenêtre pour permettre à l'air frais de circuler dans le bureau et à l'air vicié de sortir. 2. Utiliser un purificateur d'air : si l'ouverture de la fenêtre n'est pas possible, Lisa peut utiliser un purificateur d'air pour éliminer les particules en suspension dans l'air et améliorer la qualité de l'air. 3. Nettoyer régulièrement : elle peut nettoyer régulièrement son bureau pour éliminer les poussières et autres particules en suspension qui pourraient contribuer à la qualité de l'air. 4. Éviter les produits chimiques : elle peut éviter d'utiliser des produits chimiques comme les désodorisants d'air ou les nettoyants puissants, qui peuvent libérer des substances toxiques dans l'air. En prenant ces mesures simples, Lisa peut aider à améliorer la qualité de l'air dans son bureau et éviter les risques pour sa santé.
"L'air vicié est une menace invisible qui peut affecter la santé et le bien-être des occupants d'un bâtiment. Les sources courantes de pollution de l'air intérieur comprennent les produits chimiques volatils, les moisissures, les allergènes et les particules en suspension dans l'air. Pour assurer un air intérieur sain, il est essentiel de comprendre les sources de pollution et de mettre en place des stratégies efficaces de ventilation et de filtration de l'air." Romain, Expert énergétique chez DIMO Diagnostic
- L'air vicié peut contenir des polluants dangereux pour la santé tels que des particules fines, des gaz toxiques et des micro-organismes nocifs.
- Respirer de l'air vicié peut causer des symptômes tels que des maux de tête, de la fatigue, des nausées et des irritations des yeux et des voies respiratoires.
- Les sources d'air vicié peuvent inclure la pollution extérieure, les émissions industrielles, la fumée de cigarette, les produits de nettoyage et les moisissures.
- Pour réduire les effets de l'air vicié sur la santé, il est important de limiter l'exposition en utilisant des purificateurs d'air, en ventilant les espaces intérieurs et en évitant les sources de pollution connues.